sous le soleil!

2 juin 2013

Résumé du premier épisode (post "Marin prend la barre"):

Nous sommes partis pour 3 jours, avec les Bigorneaux en paréo, affronter l'Océan Pacifique déchaîné et les caprices de la météo calédonienne sur une coquille de noix (à peine 20 mètres, 6 chambres, un salon panoramique et une terrasse couverte...). Le premier jour, pluvieux et déventé, nous a permis de tester notre résistance psychologique. A l'aube du deuxième jour, le moral est bon, le vent se lève et commence à dégager le ciel. A nous les douceurs du lagon!

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Nous arrivons à l'heure du déjeuner en vue de l'île Ngé. Comme vous pouvez le constater, ce n'est pas l'affluence des grands jours...

Bon, il fait encore un peu frisquet... j'y vais ou j'y vais pas?

Notre yacht de luxe vu de face...

...et vu de dessous

Tiens, des palmes... pourtant ce n'est pas l'île aux Canards! (elle est fine celle-là...)

Dans l'eau on voit toutes sortes de bêtes étranges...

... et des coraux de toutes les couleurs. L'île est bordé d'un récif de toute beauté où l'on peut admirer aussi bien les grosses bêtes (des requins pointes blanches) que les petites, comme ce joli poisson-clown.

Il faut vous dire qu'ici, c'est déjà l'automne, l'eau a perdu 2°C (elle n'est plus qu'à 24°C), ce qui explique la combinaison...

Nous repartons dans l'après-midi pour l'îlot Kouaré. Mais le mouillage étant abrité du vent d'Ouest, il y a foule malgré l'éloignement de Nouméa: au moins 8 bateaux dans la baie!

Nous n'avons pas fait un demi tour du monde et deux jours de navigation pour retrouver l'ambiance du métro parisien... nous choisissons donc de faire un "mouillage barrière", c'est-à-dire d'aller jeter l'ancre loin de toute île, à quelques encâblures de la barrière de corail. Nous arrivons à destination juste avant la tombée de la nuit.

La vue de la salle à manger au soleil couchant...

Le jour se lève sous un beau soleil. Pas un bateau, seulement le grondement sourd et continu des vagues qui se fracassent au loin sur la barrière (ce qui explique que la nuit n'a pas été des meilleures)

Après le petit-déjeuner, cap sur la passe de Uitio. Nous passons la barrière de corail, et atteignons la pleine mer. Ca bouge beaucoup ....

Les filles grimpent sur le toit pour éviter le mal de mer et profiter du spectacle.

De l'autre côté, la mer se forme, et le vent se renforce. Juste ce qu'il faut pour hisser les voiles et profiter d'une belle navigation juste sur l'extérieur de la barrière. Voici donc LA vague de Calédonie... pas simple à surfer, certainement, mais tellement belle vu de près!

Nous repassons la barrière, et rentrons de nouveau dans le lagon par la passe de Mato.

Quelques instants plus tard, nous jetons l'ancre sur un fond sableux constellé de patates de corail. Une eau bleue turquoise, le bruit des vagues, un beau soleil, pas un chat... L'endroit idéal pour... un apéro bien sûr!

Oui, je sais que ce n'est pas glorieux pour des marins, mais il faut bien l'avouer: certains ont AUSSI bu un peu de Schweppes...

Enfin, manifestement pas les filles!

A l'abri de la barrière, la mer redevient calme. PP nous propose de grimper au grand mât, à 25m de haut... Chacun à notre tour, les adultes et les 4 grands, nous enfilons le baudrier et nous laissons hisser jusqu'au sommet. Sensations garanties avec un peu de tangage et de roulis, et surtout une vue inoubliable!

Là, c'est beau, hein! nous le pensons.....

et l'équipage presque au complet vu du ciel (et oui celui qui prend la photo n'est pas sur la photo!)

Les équipages se forment, et c'est parti pour une course de kayak endiablée.

Chacun son style pour se jeter à l'eau!

Dans les bulles, le chant des sirènes...

Et voilà... Il y aurait encore bien d'autres péripéties à raconter, bien d'autres images à partager (mais nous vous ferons grâce du reste des 2000 photos prises pendant ces 3 jours...vive le numérique!)

Encore quelques heures de navigation sans histoire pour rentrer à Nouméa, pour une arrivée à quai vers 19h, donc en pleine nuit sous les tropiques... Un grand merci à notre skipper PP, et bien sûr à nos amis pour cette aventure inoubliable!

Avons-nous gagné nos galons de marins? En tout cas ces 3 jours nous donnent envie de nous y mettre. Et puis, comme dit la chanson: "C'est pas l'homme qui prend la mer, c'est la mer qui prend l'homme... tatatsaaaaaa!!!"