Jacques Cartier

Comme certains le savent déjà, une longue histoire réunit la Marine Nationale, Nouméa et les des Moutis (un certain Jean des Moutis a commandé la base navale de Nouméa à deux reprises dans les années 40 et 50).

Un des quatre bateaux de la fotte du Pacifique, le Jacques Cartier, est parti le 19 avril pour la France, où il doit être démantelé après presque 30 ans de service dans le Pacifique. Les famillles des marins ont été invitées pour une journée à bord, et Alix a pu en bénéficier, entourée d'enfants bigorneaux pour son plus grand bonheur.

Par une belle journée d'automne, direction l'ile Ouen où le bateau va plager (c'est-à-dire ouvrir les portes avant pour débarquer directement sur la plage, ne pas utiliser le mot "beacher" qui n'est pas dans le dictionnaire français!)

Après un bon buffet, les enfants vont pouvoir essayer la lance à incendie. Elle est pas belle en pompier, notre petite Alix? En tout cas elle s'en souviendra longtemps. Puis pour passer les longues heures en mer, rien de mieux qu'un bon livre ou alors les ombres chinoises quand les dauphins n'accompagnent plus le bateau. Merci à la Marine d'avoir accepté des petits civils pour un tel événement.

Le JC au port

il est bon le buffet, Alix?

Prêts? Feu, Go, arrosez!

et touchez...

 Elle est contente, la miss! 

 Et le 19 avril, c'est le grand jour. Le Jacques Cartier va quitter Nouméa définitivement. Le commandant du bateau est un ami qui nous a accueilli lors de notre arrivée. Alix est triste et repense à la belle journée passée sur ce bateau. L'équipage est composé à 30% de calédoniens mais pour la plupart, c'est le départ définitif de  Nouvelle-Calédonie. Les familles sont sur le quai pour dire au revoir. La cérémonie est émouvante.

Le commandant et le général en inspection des troupes... 

 et sur la base, les marins sont de sortie pour ce dernier Adieu.

 Les enfants,

et les familles saluant leur matelot....

Cette fois, c'est le départ.

 

C'est une page d'histoire qui se tourne pour la Marine Nationale et pour la Calédonie... quant à la nôtre, elle continue sous les tropiques!